Au XVII et XVIII siècle, la chasse est généralement liée à la seigneurie. c’est une activité de loisir autant qu’un marqueur social. Elle constitue aux yeux des seigneurs un véritable entrainement pour la guerre du fait de la similitude entre les deux exercices. Comme toutes les forêts voisines de Versailles, celle de Meudon était régie du domaine royal. La partie qui nous intéresse aujourd’hui se situe sur la commune de Vélizy-Villacoublay.
Le déroulement de la chasse à courre

Lors de leurs parties de chasse le roi et son Assemblée pouvaient parcourir plusieurs kilomètres. Ainsi, de nombreux pavillons étaient construit un peu partout à proximité de la forêt. Le plus proche de Vélizy-Villacoublay était celui d’Ursine, situé non loin de l’étang actuel. Ces chasses avaient lieu au mois de novembre, mois de la Saint-Hubert, saint patron des chasseurs jusqu’en mai. Après la Révolution Française, les chasses furent moins nombreuses. Avec l’extension de Paris au cours du XIX siècle, le gibier fût contraint de fuir le domaine royal. Le droit de chasse n’est plus remis en location depuis 1919.
Les sentiers de chasses, des routes toujours actuelles

On peut aussi remarquer sur le plateau « Velisi »une route très similiaire à l’actuelle A86, en effet celle-ci était reliée au château de Versailles par les actuelles : route de la Reine et rue des Chantiers.
Écrit et documenté par Romain Reverdi.
Source : Mémoire en images de Vélizy-Villacoublay – Extrait du plan de l’abbé de Givre – 1740
Bibliographie :
Buridant, Jérôme. « La gestion des forêts de vénerie au XVIIe siècle », Dix-septième siècle, vol. 226, no. 1, 2005, pp. 17-27.
Lacoste, Henri. « Vélizy-Villacoublay », LORIOU, 1975, pp. 75

