Exposition chasseur d’orages à la médiathèque

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[vc_row][vc_column][vc_column_text]Depuis le début de cette semaine, le hall de la médiathèque accueille l’exposition Chasseur d’Orages. Une série de photos retraçant les caprices du ciel. Des instants capturés par trois photographes dont Olivier Momon, passionné de photo. Une exposition qui s’inscrit en lien avec la conférence sur le climat qui aura lieu prochainement.

La réserve derrière l’entrée de la médiathèque s’est transformée en atelier. Olivier Momon, maître-nageur de profession et passionné de photo termine l’affichage des tirages. Du gris, du vert, du rouge, du jaune. Autant de couleurs où vient se fracturer la foudre, où viennent s’enrouler de gros nuages. Tant de couleurs pour sublimer les caprices de la nature. Olivier est calme, concentré, cela fait plusieurs jours qu’il se rend ici pour finaliser l’installation de l’exposition. Une exposition qui ne met pas en valeur que son travail, mais aussi celui de deux collègues, Bruno Meignien et Henry Buffetaut. Et une exposition, qui en plus d’émerveiller et d’intriguer, met en avant une passion : chasser les orages et les nuages, et les capturer.

Être chasseur d’orages

Olivier Momon est détendu dans cette salle de la médiathèque. On se tutoie tout de suite et dès ma première question, je décèle une envie de transmettre, de raconter. Mais c’est quoi un chasseur d’orage ? « Chaque chasseur a ses préférences, il y en a qui chassent du balcon, qui vont dans d’autres pays… Moi, je fais dans le coin, mais pendant les vacances je fais que ça ». À chacun sa chasse mais pour Olivier et ses collègues, on prend ça très au sérieux et quand on part chasser, il faut s’organiser. « Ça se prépare trois quatre jours à l’avance, en se renseignant sur des sites spécialisés ». Repérage des zones à risque d’orage, consultation de site météo en temps réel. Ce n’est que la veille du départ que les chasseurs sont sûrs, « une fois qu’on a défini le « target », c’est comme ça qu’on appelle la zone où il risque d’y avoir l’orage, on y va, on repère un petit peu le terrain. Et après on attend ». Pas de recette miracle pour capturer l’instant car « il n’y a pas une chasse qui soit pareil ». L’attente peut parfois être longue pour n’en retirer qu’un cliché décevant. Dans ces moments-là, Olivier relativise, « ce n’est pas grave ça a permis de se balader » me répond-il, un sourire derrière son masque.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/5″][vc_single_image image=”7342″ onclick=”img_link_large”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”3/5″ css=”.vc_custom_1607674949778{margin-top: -20px !important;}”][vc_column_text]

Si se préparer est essentiel, encore faut-il avoir le bon matériel. Comment réussir à capter cet instant, si rapide ? « On a des petits détecteurs de foudre, un boîtier que tu mets au-dessus de ton appareil et auquel tu le relies. Et dès qu’il y a une variation de lumière, il déclenche ». Olivier se lance alors dans une explication technique sur les comportements à adopter, sur les manières de régler son appareil : ouverture du diaph, baisse des ISO… De quoi perdre les moins expérimentés en photo.

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« Le vrai moment, c’est quand on est dans les éléments et qu’on ressent la nature à fond »

Mais après cette tirade technique, comment ne pas penser aux risques. « Je n’ai pas connaissance de chasseurs d’orage qui ai eu de problèmes dangereux » me dit Olivier. Il faut nécessairement prendre en compte sa position, se situer à la bonne distance pour ne pas rendre ces shootings dangereux. Mais Olivier reste serein « il y a quand même du danger, mais on a la sensation un peu de maîtriser ça et de savoir où on est. On recherche l’adrénaline, mais sans non plus être complètement fou ». S’en suit alors des anecdotes de chasse, parfois des frayeurs, mais pour Olivier ces instants représentent des moments uniques, « tu as les odeurs, le vent, (…) j’adore, au mois de juillet, quand ils commencent à couper les blés, parce qu’une poussière se soulève et l’ambiance devient un peu étrange, c’est magique ».

Sur ces mots, je quittai Olivier qui reprit l’affichage de ses œuvres. Il faudra maintenant attendre le mois de mai pour voir la saison de la chasse aux orages rouvrir. Mais en attendant, rendez-vous à la médiathèque pour découvrir les clichés d’Olivier Momon, Bruno Meignien et Henry Buffetaut.

Et pour plus d’informations sur leur travail :

  • Olivier Momon : ici
  • Henry Buffetaut : ici
  • Bruno Meignien : ici

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